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L’ANSES prévient

« Dans un rapport publié ce jeudi, l’Anses constate qu’«un prélèvement sur deux» réalisés dans toute la France révèle la présence de résidus issus du chlorothalonil. » Extrait de cet article du Figaro

« Le laboratoire d’hydrologie de l’Anses mène régulièrement des campagnes pour mesurer, dans l’eau destinée à la consommation humaine, la présence de composés chimiques qui ne sont pas ou peu recherchés lors des contrôles réguliers. Les données de la dernière campagne sont publiées aujourd’hui. Aperçu des principaux résultats, dont l’analyse de plus de 150 pesticides et métabolites de pesticides, ainsi que d’une cinquantaine de résidus d’explosifs. » Issu du site de l’ANSES

Les résultats sont alarmants

Voici ce que l’ANSES retrouve dans l’eau brute qui sera dite « potable » :

  • 157 pesticides et métabolites de pesticides,
  • 54 résidus d’explosifs,
  • un solvant : le 1,4-dioxane.

« La campagne a permis de collecter plus de 136 000 résultats. Les prélèvements d’eaux brutes et traitées ont été réalisés sur tout le territoire français, y compris dans les territoires d’outre-mer. L’objectif était d’analyser des points de captage d’eau représentant environ 20 % de l’eau distribuée. » dit l’ANSES.

Un métabolite de pesticide très fréquemment retrouvé : le chlorothalonil R471811

« Parmi les 7 composés « émergents » ayant conduit à des dépassements de la limite de qualité de 0,1 µg/litre, un cas en particulier se dégage : le métabolite du chlorothalonil R471811. Il a retenu l’attention des scientifiques sur deux points particuliers. D’une part, c’est le métabolite de pesticide le plus fréquemment retrouvé, dans plus d’un prélèvement sur deux. D’autre part, il conduit à des dépassements de la limite de qualité dans plus d’un prélèvement sur trois. » Issu du site de l’ANSES

Au risque de nous répéter

Il n’y a pas d’autres solutions que de traiter l’eau au point de consommation.